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À la découverte de Charlevoix
La région de Charlevoix au Québec, réserve de biosphère de l'UNESCO, offre un sentiment unique d'équilibre entre l'humanité et la nature intacte, et sert d'inspiration principale pour nos produits Sans Savon .
Malgré des années d’exploration du Canada lors de vacances en famille, Erica et moi n’avions jamais entendu parler de Charlevoix avant de le découvrir par hasard. Nous avons lu un article sur l’immobilier dans le New York Times et six mois plus tard, nous nous sommes retrouvés à contempler avec incrédulité l’immensité du majestueux Saint-Laurent depuis le porche de ce qui est aujourd’hui notre maison. Colonie estivale de familles patriciennes américaines il y a plus d’un siècle, Charlevoix semble avoir depuis lors été oubliée par la plupart des Québécois en raison de son éloignement géographique et de son climat nordique. C’est un endroit où le passage du temps se mesure en marées, en systèmes météorologiques et en saisons – le pouls de la Terre – et quiconque regarde depuis notre porche est immédiatement confronté à la puissance de la nature et à l’insignifiance de soi.
La diversité géographique unique de Charlevoix trouve son origine dans une incursion extraterrestre. Il y a 450 millions d’années, un énorme astéroïde s’est écrasé en plein centre de Charlevoix, aplatissant ce qui était alors des montagnes plus massives que l’Himalaya et créant un cratère qui s’est rempli au fil des millénaires d’un sol riche en nutriments. Aujourd’hui, la moitié de l’ancien cratère est recouverte par le Saint-Laurent et le demi-cercle restant de terres agricoles sporadiques est toujours encerclé par des montagnes couvertes de forêt boréale. La combinaison et la proximité de ces trois caractéristiques – l’eau, la ferme et la forêt – font de Charlevoix l’emblème de l’équilibre entre l’humanité et la nature qui semble perdu dans le temps et qui a servi d’inspiration pour Sans Savon.
Commençons par les montagnes. La chaîne des Laurentides, l’une des plus anciennes au monde, atteignait en moyenne 11 800 mètres d’altitude, soit 3 000 mètres de plus que l’Himalaya actuel, lorsque le Bouclier canadien s’est affaissé pour la former il y a plus d’un milliard d’années. Charlevoix abrite la région la plus densément montagneuse des Laurentides, y compris son plus haut sommet. Bien que les montagnes soient aujourd’hui plus petites, elles restent visuellement époustouflantes avec leurs falaises abruptes et ouvertes qui plongent dans des gorges fluviales, des vallées glaciaires ou des fjords. La forêt boréale qui recouvre ces montagnes semble nettement nordique avec ses épais tapis de mousse luxuriante, ses bosquets de bouleaux et ses pins escarpés, mais les panoramas rappellent souvent les Alpes et d’autres montagnes aux formes serrées. L’eau est omniprésente, captée dans des lacs alpins élevés, débordant dans des cascades, creusant de nouvelles gorges lorsque la gravité l’attire vers le Saint-Laurent.
Le Saint-Laurent, omniprésent, domine le paysage de Charlevoix. Alors que la côte ouest de l’Amérique du Nord est parsemée de nombreuses chaînes de montagnes côtières, il n’y a pratiquement aucune montagne à l’est, à part celles de Charlevoix, qui offre des vues saisissantes sur les vastes étendues d’eau. C’est ici que le puissant fleuve Saint-Laurent devient le golfe du Saint-Laurent et, avec ses 24 kilomètres de large, fait sentir sa présence comme s’il s’agissait de l’océan. Depuis notre maison perchée à 400 mètres au-dessus de l’eau, nous observons la bataille quotidienne entre les marées montantes et le fleuve sortant se dérouler dans des schémas spectaculaires. Trop froides pour toutes les plongées sauf les plus brèves, les eaux du Saint-Laurent créent leur propre microclimat à l’approche des systèmes météorologiques, se présentant alternativement sous forme de brigades de murs de nuages, de nuages d’orage apparemment isolés ou de brouillard dense à basse altitude sous un ciel sans nuages. Les invités ont partagé leur passe-temps favori à Charlevoix : observer la météo.
Sur le plan culturel, Charlevoix semble être un anachronisme, surtout en Amérique du Nord. Profondément Canadiens français, comme la plupart des Québécois, les habitants de Charlevoix semblent être de la terre ferme, et nombre d’entre eux peuvent retracer leur lignée jusqu’au milieu des années 1600, lorsque leurs ancêtres ont quitté la France à la recherche d’une vie meilleure. Il est étonnant de constater combien d’entre eux partagent le même nom de famille que les pierres tombales en ruine dans les petits cimetières. Contrairement à tant d’autres communautés rurales du monde, Charlevoix a conservé sa base de population, car les jeunes ont pu trouver un travail gratifiant et ont choisi de rester sur place. Si le tourisme est important, les entreprises locales – des fermes familiales aux magasins de détail indépendants en passant par les fournisseurs industriels – prospèrent et la domination des marques nationales ou multinationales est moindre qu’ailleurs. Le sens de la durabilité sociétale se manifeste dans le soin apporté à tout, de la propreté des rues aux pots de fleurs fièrement exposés sur les porches. On ressent le sentiment de satisfaction que procure le fait que les gens aiment l’endroit où ils vivent.
Que ce soit en parcourant la forêt boréale immaculée, en discutant en français avec un agriculteur local au marché hebdomadaire ou en regardant la marée montante faire reculer le fleuve, partout dans Charlevoix on retrouve un sens de l’équilibre, le don et le recevoir inhérent à tous les cycles naturels. En l’absence d’excès, tout peut prospérer. Située à la frontière entre l’humanité et l’une des dernières étendues de nature intacte de la planète, Charlevoix offre un aperçu de ce que pourrait être la vie si nous vivions avec appréciation, bienveillance et sens des responsabilités envers le monde qui nous soutient si incroyablement.
Aussi facile que cela puisse paraître, nous, les humains, faisons partie de la nature et notre corps a besoin du même équilibre pour s’épanouir. Pour prendre soin de nous-mêmes, nous devons comprendre et apprécier les échanges de nos propres systèmes et cycles et éviter notre propension à l’excès. Il est rare que l’on puisse vraiment faire mieux. En nous inspirant de Charlevoix, nous avons créé Sans Savon pour apporter un équilibre à notre corps. Une perspective différente sur le nettoyage qui élimine la saleté, la crasse et les germes que nous voulons éliminer et qui garde intacte la barrière qui protège notre peau et le microbiome qui la soutient. Et lorsqu’ils s’écoulent dans les égouts, parce qu’ils sont dérivés de la nature, nos produits se biodégradent sans laisser de trace. L’équilibre engendre l’équilibre. Les cycles vont et viennent. La durabilité se perpétue.
Tout ça parce que nous avons découvert Charlevoix.
1 commentaire
Such a lovely, inspiring and nourishing story about the discovery of Charlevoix. So looking forward to the products arriving and a possibly a visit to this part of Canada!